Le cancer du rein (encore appelé adénocarcinome rénal) est une prolifération tumorale maligne du parenchyme rénal.
Le cancer du rein représente 3% de tous les cancers. Son incidence (nombre de nouveaux cas par an) est d’environ 5000 cas en France. Il est plus fréquent chez l’homme (deux hommes pour une femme), et survient le plus souvent entre 50 et 70 ans.
Les circonstances de découverte d’un cancer du rein sont variables. Dans 45% des cas, elles sont fortuites, le plus souvent à l’occasion d’une échographie abdominale réalisée pour des raisons diverses. Dans 55% des cas, la tumeur est révélée par des symptômes urologiques et/ou généraux.
Les symptômes urologiques du cancer du rein
L’hématurie
C’est la présence de sang dans les urines. Elle est macroscopique lorsqu’elle est visible à l’œil nu, microscopique lorsqu’elle ne peut être détectée qu’à l’examen cyto-bactériologique des urines. Dans ce cas, elle est macroscopique, totale et isolée.
Les douleurs
Il s’agit de lombalgies sourdes et permanentes dues à la distension de la capsule par la tumeur, parfois à type de colique néphrétique lorsqu’un caillot met en tension la voie excrétrice.
Une masse palpable
Elle témoigne d’une tumeur déjà évoluée.
Plus rarement, la tumeur peut être révélée par un hématome spontané périrénal (douleur brutale plus ou moins proche d’un état de choc hémorragique) et/ou une varicocèle, (dilatation variqueuse des veines assurant le retour sanguin du testicule et du cordon spermatique, visible le plus souvent à l’examen du scrotum).
Les symptômes généraux du cancer du rein
Il s’agit de l’altération de l’état général avec amaigrissement, anorexie et asthénie. Cette altération est accompagnée de manifestations clinique ou biologique accompagnant le développement d’une tumeur qui n’existait pas avant, et qui disparaît après traitement de ladite tumeur (ce sont les syndromes paranéoplasiques). Ces derniers sont :
- une fièvre
- une polyglobulie (augmentation du nombre des globules rouges responsable d’une élévation du taux d’hémoglobine et d’hématocrite)
- une anémie (hémoglobine≤ 10g/l ou hématocrite ≤ 33%)
- une hypercalcémie (taux anormalement élevé de calcium dans le sang)
- une hépatosplénomégalie (augmentation de volume du foie et de la rate avec anomalies biologiques hépatiques)
- une hypertension artérielle
Les métastases
Les métastases peuvent être soit prévalentes, c’est-à-dire révélatrices d’une tumeur (3 % des circonstances de découverte), soit synchrones, autrement dit découverte lors des examens réalisés dans le cadre du bilan d’extension d’une tumeur du rein (15 à 30% des cas).
Elles intéressent par ordre de fréquence les poumons (50%), les os (33%), le foie (10%), et le cerveau (7%).
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