Il existe déjà suffisamment d’études qui indiquent le rôle de certains composés présents dans certains plastiques et autres produits. Mais certains particulièrement sont connus pour interférer avec l’activité hormonale du corps. C’est le cas du bisphénol A (BPA), un composé largement utilisé dans la fabrication de plastiques polycarbonates et de polymères. Ou encore dans la fabrication de résines époxy, ou de papier thermique. C’est également un composé qu’on peut retrouver à coup sûr dans certains jouets en plastique.
Ainsi, les parents devraient rester vigilants au moment d’acheter des jouets pour leurs enfants. Voici alors quelques points importants à savoir concernant la dangerosité des plastiques cancérigènes.
Les additifs chimiques : des perturbateurs d’hormone
Les additifs chimiques avec lesquels sont fabriqués les récipients en plastique peuvent altérer le fonctionnement normal des hormones. Et cela peut générer de graves problèmes de santé, tels que l’accumulation de graisse, les maladies cardiovasculaires et le cancer. C’est par exemple le cas des récipients dans lesquels on à l’habitude de consommer des aliments et des boissons. Les toxines qui pénètrent dans le corps humain sont libérées par des additifs.
Ces additifs peuvent être des stabilisants, des plastifiants et des agents moussants utilisés dans la fabrication de récipients en plastique. Dansa ce contexte, on peut par exemple évoquer le cas du bisphénol A. Connu sous le sigle BPA, il s’agit d’un plastifiant qui permet au contenant en plastique d’être plus ductile et maniable. Ce qui est essentiel lors du processus de fabrication. Par exemple, les bouteilles de soda non consignées contiennent du bisphénol A pour éviter qu’elles ne se cassent.
Mais au XXIe siècle, il a été découvert que l’effet de la chaleur produisait des altérations dans ces plastiques. Et cela cause des dommages à la santé. Il existe des études qui indiquent que cet additif est la cause du dysfonctionnement des hormones dans le corps humain. Mais cette question de plastique toxique soulève aussi certains malentendus. Dans le cas des jouets par exemple, certains pensent que Sophie la girafe est cancérigène. Et pourtant, ce jouet n’est pas en plastique mais en caoutchouc naturel. Par conséquent, il est fort possible que la petite girafe ne contienne pas de BPA. Cela concerne surtout les jouets purement en plastique.
Des composés toxiques qui peuvent être omniprésents
Le même risque est aussi considéré concernant l’utilisation de polystyrène pour consommer des aliments ou des boissons chaudes. Si la mousse de polystyrène est chauffée, elle devient un matériau très instable. Et cela peut affecter notre système nerveux et provoquer un certain type de cancer. Il faut aussi savoir que les grandes quantités de plastique jetées à la mer peuvent altérer la chaîne alimentaire.
Effectivement, les toxines qui se dégagent de ces produits sont avalées par les poissons qui, finalement, seront consommés par l’homme. Sous l’effet du soleil, le plastique se désagrège en petites molécules. Ces molécules seront absorbées par les petits poissons. Et ceux-ci, à leur tour, finiront par être avalés par des poissons plus gros, que nous consommerons finalement. Les plastiques sont des polymères synthétisés à partir de dérivés chimiques du pétrole.
Mais le problème pour la santé n’est pas le plastique en tant que matériau de stockage ou de consommation alimentaire. C’est surtout la mauvaise qualité de fabrication qui en est la cause. Dans de nombreux cas, de nombreuses industries fabriquent des contenants à bas prix. Et ce, sans respecter les normes internationales de sécurité sanitaire.
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