La survenue d’un cancer du foie n’est guère en pratique à évoquer que s’il existe une cirrhose préexistante, et on l’évoquera alors devant :
Les signes cliniques d’un possible cancer du foie
Vous avez peut-être un cancer du foie si vous avez plusieurs des symptômes suivants :
- un hypochondre droit douloureux ou un nodule pierreux douloureux à la palpation du foie
- un souffle dans l’aire hépatique (tumeur hypervasculaire)
- l’existence d’une ascite lorsqu’elle est hyperprotidique et/ou hémorragique (alors souvent riche en lymphocytes ; la cytologie est généralement négative ; le dosage de l’alphafoetoprotéine dans le liquide d’ascite est inutile : il n’a de signification que dans le sérum)
- une altération de l’état général
- l’apparition d’une complication de la cirrhose sans facteur déclenchant
En fait lorsqu’existent des signes cliniques patents de CHC surajouté à la cirrhose le pronostic reste toujours fatal. Il faut donc surveiller SYSTEMATIQUEMENT tout cirrhotique à la recherche de signe en faveur d’un cancer surajouté (seul un diagnotic précoce permettant parfois une thérapeutique à visée curatrice).
Il existe principalement deux signes biologiques d’un cancer du foie :
- un syndrome inflammatoire sans cause évidente
- une cholestase non expliquée
Les diagnostics d’un cancer primitif du foi
Le dosage de l’alphafoetoprteine
Une élévation de l’alphafoetoprotéine dans le sérum supérieure à 500 ng/ml est quasi-pathognomonique mais ne survient que dans environ 50 % des cas. Dans 30 % des cas des chiffres situés entre 20 et 500 ng/ml sont observés. Dans 20 % des cas environ la valeur est normale. Au cours de la surveillance d’un cirrhotique la mise en évidence d’une élévation modérée de l’alphafoetoprotéine doit faire pratiquer des dosages répétés (pour confirmer l’évolution progressive) ainsi qu’une échographie abdominale.
L’échographie abdominale
Son interprétation est techniquement difficile car l’échostructure du foie est déjà remaniée par la cirrhose : l’examen cherche un ou plusieurs nodules différenciés au sein d’un parenchyme inhomogène. Le deuxième signe échographique très suspect de carcinome hépatocellulaire surajouté à la cirrhose est l’existence d’une thrombose portale. L’échographie permet enfin une ponction biopsie hépatique dirigée (seul l’examen histologique permettant de faire un diagnostic de certitude).
D’autres examens morphologiques du foie peuvent être utilisés, soit dans le cadre du dépistage d’un carcinome hépatocellulaire surajouté à la cirrhose (généralement pratiqués après une échographie abodminale) soit lors du bilan d’opérabilité : tomodensitométrie abdominale, angioscanner, IRM ou artériographie hépatique et mésentérique supérieure.
Les autres formes cliniques
Elles sont rares :
- hémopéritoine aigu (par rupture tumorale intrapéritonéale)
- métastases au premier plan
- carcinomes hépatocellulaires sur foie non cirrhotique
- hématémèse révélatrice liée à la rupture de varices oesophagiennes secondaires à la thrombose portale
- syndrome paranéoplasique : hypoglycémie, polyglobulie, hypercalcémie
- hémobilie (secondaire à un envahissement tumoral des voies biliaires)
le diagnostic d’un cancer du foie dans un stade primaire est facteur déterminant dans les soins et le traitement du cancer du foie primitif.
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