Se trouver soudain confronté au diagnostic d’un cancer constitue un choc pour la plupart des personnes qui doivent trouver des moyens d’apprendre à une situation inédite « gérer le cancer« . Ces moyens diffèrent d’une personne à l’autre, mais vous trouverez néanmoins dans les indications suivantes quelques suggestions qui se sont avérées fort utiles pour un nombre important de patients.
Oubliez les préjugés
Souvent les généralisations et idées préconçues sont inexactes. C’est ainsi qu’avant leur première chimiothérapie, beaucoup de patients ont déjà de grandes appréhensions sur les effets secondaires parce qu’ils ont entendu que ceux-ci sont souvent insupportables. Ils ne savent pas qu’il existe de grandes différences d’un malade à l’autre au niveau des effets secondaires sans oublier que les dosages des médicaments varient d’une personne à l’autre. Ils ignorent en outre qu’il existe également des médicaments pour atténuer les effets secondaires.
Généraliser est donc tout à fait inopportun, aussi bien en ce qui concerne les effets du traitement que l’idée trop répandue que le cancer mène toujours à la mort, un mythe qui se perpétue avec opiniâtreté dans l’opinion publique. Bien sûr, le cancer peut entraîner beaucoup de souffrances et même mener à la mort. Mais il faut savoir que de nos jours environ 45% des cancers peuvent être guéris de façon durable.
Vous n’êtes pas responsable de votre maladie
La recherche scientifique ne confirme pas l’existence d’une « personnalité cancéreuse ». L’hypothèse d’une corrélation entre certains traits de caractère et une certaine prédisposition pour le développement d’un cancer n’a pu être démontrée jusqu’à présent. Ne vous laissez surtout pas persuader que vous auriez même désiré la maladie et que donc celle-ci serait une manifestation d’un désir de mort inconscient. Ce ne sont là que pures inventions et spéculations !
L’apparition d’un cancer doit toujours être vue comme un phénomène très complexe à facteurs multiples. Actuellement, on estime qu’il y a beaucoup de « responsables » qui jouent un rôle actif dans le développement d’un cancer. Selon ce modèle, il ne peut en aucun cas exister un facteur unique, tel que la personnalité, facteur qui pourrait être décisif à lui seul.
Ne vous laissez pas non plus persuader que vous devez toujours être courageux et avoir sans arrêt un esprit de combattant et, qu’à tout moment de la maladie, vous devez avoir un « fighting spirit » sous peine de réduire vos chances de guérison. Vous avez aussi le droit d’être triste et déprimé de temps en temps; ce sont des réactions normales au cours de la maladie et il n’existe aucune preuve scientifique que celles-ci favoriseraient le développement du cancer.
A moyen terme il est même très utile de pleurer ce que l’on a perdu afin de redevenir libre pour un nouveau départ. Acceptez-vous tel que vous êtes en ce moment. C’est seulement dans le cas d’une dépression qui perdure ou perturbe trop votre vie, que vous devriez impérativement vous faire soigner, car sinon votre qualité de vie en pâtira.
Faites participer des personnes de confiance dans vos démarches et décisions
Le soutien par des personnes proches peut vous sécuriser et constituer un appui très important dans des situations de grande incertitude. De même, il est souvent utile d’emmener une personne de confiance aux consultations médicales, car cela permettra de discuter des informations reçues par la suite.
Cherchez le soutien de vos proches
Comme ces personnes ne savent néanmoins souvent pas elles-mêmes ce qui pourrait vous aider, essayez de formuler le plus clairement possible le choix du moment et du type d’aide dont vous avez besoin. Vous contribuez ainsi à réduire les difficultés dans vos relations avec les autres qui sont issues de votre maladie.
Dans la gestion du cancer, la famille a le droit de procéder à certains changements pendant ou et même après la maladie. Acceptez pour soi-même et sa famille que certaines tâches familiales soient réparties différemment, de façon temporaire ou définitive. Comme la maladie entraîne souvent une adaptation et une nouvelle orientation de vie, il est donc normal que certaines réalités changent dans le contexte familial.
Parlez ouvertement de votre maladie à ceux qui vous sont chers
Cacher la vérité coûte souvent beaucoup d’énergie et contribue à s’isoler. Affronter ensemble les émotions dues à la maladie et les supporter peut aussi rapprocher et unir. Prenez le temps pour vous et votre famille d’apprendre à gérer le cancer inédite. Au début il peut être difficile pour tout le monde de trouver la meilleure façon d’y parvenir.
Pour mieux gérer le cancer, ayez le courage de parler de sentiments inhabituels. Ainsi il faudrait parler de la peur, car rien que le fait d’en parler permet de la tempérer. Taire vos angoisses peut avoir comme conséquence une accentuation de tension avec risque de développer davantage de symptômes (ex.: insomnie) : La peur peut faire des ravages et littéralement vous envahir.
En ce qui concerne vos activités publiques, comme faire les achats, aller chercher les enfants à l’école, participer de nouveau aux répétitions de la chorale ou reprendre d’autres habitudes quotidiennes, essayez de vous y remettre progressivement. Essayez particulièrement de faire ce que vous préféreriez éviter, sans aller cependant jusqu’à en faire une épreuve de bravoure.
Ayez le courage de suivre votre propre chemin
Essayez de trouver ce qui vous convient le mieux et ce qui peut vous aider. Ne vous laissez pas persuader par d’autres qu’il existe une voie toute tracée pour gérer votre maladie. Ne vous laissez pas troubler par des phrases comme: « Tu dois penser positivement et croire à ta guérison, alors tu guériras ! », si vous n’y croyez pas.
Rejoignez un groupe de patients si vous pensez que cela peut vous être utile. Ayez surtout confiance dans votre propre jugement.
Mobilisez vos forces intérieures
Qu’est-ce qui peut vous rendre plus fort en ce moment? Les manières de puiser de nouvelles forces peuvent être très diverses : Pour un ce sont de longues promenades en forêt, pour un autre des exercices de relaxation ou de bonnes discussions entre amis qui seront utiles contre la peur.
Essayez de vous rappeler ce qui vous a aidé personnellement lors de crises précédentes et ce qui pourrait également vous être d’une certain recours en ce moment-même, également comment des aïeux ont géré de graves maladies et s’il en ressort des modèles à appliquer.
Attachez une grande importance à la relation avec votre médecin traitant qui se doit également d’être un partenaire de choix lors d’une aggravation de la maladie
En résumé : gérer le cancer exige toujours une nouvelle orientation de vie et une adaptation à une situation inédite. Ceci nécessite de grands efforts accompagnés de fortes émotions. La recherche de ses propres « sources d’énergie », aussi diverses que le sont les malades, est utile pour trouver les forces et moyens nécessaires dans une période particulièrement difficile de la vie.
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