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Diagnostic et pronostics du cancer de la prostate

  • Le pronostic et les options de traitement du cancer de la prostate dépendent de plusieurs facteurs, notamment l'âge, l'état de santé, le niveau d'APS, le grade et le stade du cancer.
  • Différents tests et procédures peuvent être utilisés pour déterminer l'étendue du cancer, tels que l'ultrasonographie transrectale (USTR), le curage ganglionnaire, le scan des os, l'IRM, etc.
  • Des outils pronostiques tels que les tables de Partin peuvent aider à estimer la probabilité que le cancer se soit propagé au-delà de la prostate.

Votre pronostique (issue probable de la maladie) et les options de traitement dépendent de bon nombre de facteurs, y compris votre âge et votre état de santé, votre niveau d’APS, et le grade et le stade de votre cancer du prostate. Le grade du cancer est une indication de son agressivité. Le stade est une mesure de son étendue.

L’identification du stade est le processus de collecte d’information sur le cancer afin de déterminer s’il s’est propagé, et si tel est le cas, jusqu’où. Le stade d’un cancer est le facteur principal lorsque vient le moment de choisir des options de traitement et de prévoir le pronostique d’un patient. Divers tests et procédures permettent de déterminer l’étendue du cancer de la prostate, notamment

Diagnostic et pronostics du cancer de la prostate

L’ultrasonographie transrectale (USTR)

L’ultrasonographie transrectale (USTR, aussi abordée dans la section « Tests et symptômes ») est effectuée à l’aide d’une sonde à ultrasons introduite dans l’anus; cette sonde crée des ondes sonores et produit une image de la prostate. Les ultrasons montrent différentes zones de la prostate et aident à évaluer le volume de la glande. Elles peuvent également révéler la présence de nodules dans la prostate.

Le curage ganglionnaire (lymphadénectomie)

Il est courant que le cancer de la prostate se propage aux ganglions lymphatiques de la zone pelvienne. Lors d’un curage ganglionnaire, des échantillons de tissu sont prélevés des ganglions lymphatiques pour déterminer la présence du cancer. Au cours d’une lymphaendénectomie, les ganglions lymphatiques sont retirés pour être examinés. Les ganglions lymphatiques peuvent aussi être évalués pendant la chirurgie lors de l’ablation de la prostate. Le tissu prélevé est examiné au microscope par un pathologiste qui recherche de cellules cancéreuses.

Le scan des os

Scintigraphie osseuse Une scintigraphie osseuse aide à déterminer si le cancer s’est propagé (ou métastasié) aux os (un autre site courant de progression du cancer de la prostate). Pour cette procédure, le patient reçoit une injection d’un produit légèrement radioactif avant la scintigraphie. Le matériel radioactif est amené à un niveau plus élevé par les cellules osseuses cancéreuses que par les cellules osseuses normales; les zones cancéreuses apparaissent comme des « points chauds » sur les images scintigraphiques. Les scintigraphies osseuses peuvent être utiles pour les patients qui sont à un stade avancé ou qui ont score de Gleason ou un dosage d’APS élevé.

La tomodensitométrie

a tomodensitométrie, ou scan, utilise une source de rayons X tournante pour produire une série d’images du corps, sous différents angles. La tomodensitométrie peut être utilisée pour détecter l’hypertrophie des ganglions lymphatiques. Elle est particulièrement utile dans les cas d’une tumeur avancée, d’un dosage d’APS élevé ou d’un stade avancé, où le risque de métastases des ganglions est élevé.

L’irm

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) utilise un champ magnétique haute puissance, des ondes radio et un ordinateur pour créer des images de la prostate. Semblable à l’examen par tomodensitométrie, l’IRM peut révéler la propagation du cancer à l’extérieur de la prostate dans les ganglions lymphatiques ou d’autres zones du corps, y compris les os.

La radiographie thoracique

Les radiographies thoraciques peuvent révéler la présence de cancer aux poumons ou à d’autres parties du thorax. Toutefois, ces examens sont rarement utilisés dans les cas de cancer de la prostate puisque les poumons sont rarement le site de début de métastases du cancer de la prostate.

Le pyélogramme intraveineux

Le pyélogramme intraveineux est un type d’examen radiologique utilisé pour examiner le système urinaire. Le patient reçoit une injection intraveineuse d’un produit opaque à base d’iode avant l’intervention. Une série d’images sont prises à des intervalles précis pour évaluer le fonctionnement et l’apparence des reins, de la vessie et des uretères (les tubes qui transportent l’urine des reins à la vessie).

L’imagerie avec ProstaScint

L’imagerie avec ProstaScint est une technique semblable à la radiographie qui utilise la radioactivité pour détecter les cellules cancéreuses. Avant la procédure, le patient reçoit une injection d’anticorps monoclonal marqué. Les anticorps sont conçus pour s’accrocher aux cellules cancéreuses mais pas aux cellules normales; leur charge radioactive se manifeste sous forme de « point chaud » sur le scintigramme.

L’examen avec ProstaScint n’est pas répandu parce que, malheureusement, il manque de spécificité et de sensibilité. Des efforts sont déployés pour améliorer la précision et les possibilités d’interprétation de cette technologie.

Les outils pronostiques

Bon nombre d’outils pronostiques ont été conçus et peuvent être utilisés pour établir le pronostique d’un patient atteint d’un cancer de la prostate grâce à différents types et éléments d’information recueillis lors du diagnostique et de la classification du stade. Le but est de savoir si le cancer est localisé et traitable par des procédures chirurgicales ou par radiation, ou s’il a produit des métastases et nécessitera un traitement systémique.

Les tables de Partin

Les tables de Partin sont un outil pronostique qui a été conçu au Brady Urological Institute de l’université Johns Hopkins. Elles combinent les données du dosage d’APS, du score de Gleason et du stade clinique d’un patient pour tenter d’établir la probabilité que le cancer se soit propagé au-delà de la prostate.

Les tables de Partin peuvent être utilisées pour estimer quatre éléments différents qui jouent un rôle important dans la décision de traitement choisi par le patient atteint d’un cancer de la prostate. Ces quatre éléments sont :

  • La probabilité que le cancer soit confiné à l’organe
  • La probabilité que le patient ait une « extension extracapsulaire » (le cancer s’est propagé dans, ou à travers, la capsule de la prostate)
  • La probabilité que le patient ait une extension du cancer de la prostate dans ses vésicules séminales
  • La probabilité que le cancer de la prostate se soit propagé aux ganglions lymphatiques

  • Dr. Patrick Walsh’s Guide to Surviving Prostate Cancer
  • Le cancer de la prostate – Enrayer l’épidémie et les récidives

FAQ

Comment diagnostiquer le cancer de la prostate ?

Le cancer de la prostate peut être diagnostiqué à l'aide d'un examen physique, comprenant un toucher rectal. Des analyses sanguines peuvent également être réalisées pour mesurer le taux de PSA (antigène prostatique spécifique) qui peut être élevé en cas de cancer. Enfin, une biopsie de la prostate est souvent nécessaire pour confirmer le diagnostic.

Il est important de consulter un médecin dès les premiers symptômes tels que des problèmes urinaires ou des douleurs au niveau du bassin.

Quels sont les signes précoces du cancer de la prostate ?

Les signes précoces du cancer de la prostate peuvent inclure des problèmes urinaires tels que des difficultés à uriner, une faible pression urinaire ou une miction fréquente. De plus, des douleurs au niveau du bas ventre, des os ou du dos peuvent également être des symptômes précurseurs de ce type de cancer.

Il est important de consulter un médecin dès l'apparition de ces signes pour un dépistage précoce et un traitement efficace. Un examen médical régulier peut permettre de détecter le cancer de la prostate à un stade précoce et d'augmenter les chances de guérison.

Y a-t-il un test pour dépister le cancer de la prostate ?

Oui, il existe un test de dépistage du cancer de la prostate appelé PSA (antigène prostatique spécifique). Ce test consiste à mesurer le taux de PSA dans le sang. Cependant, ce test n'est pas toujours fiable et peut donner des résultats faussement positifs ou négatifs.

Il est recommandé de discuter avec son médecin pour déterminer si un dépistage est nécessaire en fonction des facteurs de risque et des symptômes éventuels.