Les symptômes notés par le malade se ressemblent quel que soit le type de cancer, néanmoins quelques précisions semblent nécessaires.
Le dépistage du cancer du poumon
La tumeur étant un corps étranger dans une voie respiratoire, elle provoque des quintes de toux par lesquelles on tente de la déloger. Cette toux chronique peut endommager la surface de la tumeur et produire des expectorations sanguinolentes. Sans compter que les glandes stimulées par l’inhalation irritante de la fumée sécrètent un surplus de mucus qu’il faut cracher.
À un stade plus avancé, la tumeur en grossissant peut venir à obstruer une voie respiratoire et donner lieu derrière l’obstruction à une infection qui aura les apparences et les symptômes d’une pneumonie. Les personnes atteintes du cancer du poumon se plaignent ordinairement de toux accrue, de fièvre et de douleurs à la poitrine.
L’obstruction empêchant l’évacuation efficace des sécrétions du poumon affecté, les symptômes persistent même quand on est venu à bout de l’infection à l’aide d’antibiotiques. tous symptômes présentent des éléments éclaireur dans le dépistage du cancer du poumon
Alors qu’autrefois la persistance de tels malaises faisait naître la crainte de la tuberculose, ils sont devenus un indice de cancer, quand la personne en question fume la cigarette. La manifestation de tels symptômes doit par conséquent faire l’objet d’une investigation dans le but de dépister le cancer du poumon le plus tôt possible.
Les principales techniques de diagnostic du cancer du poumon
Quand on soupçonne qu’il y a cancer, plusieurs techniques d’investigation et de dépistage du cancer du poumon peuvent être exploitées.
Le crachat
Le crachat (expectorations) prélevé et examiné au microscope pour y déceler la présence de cellules cancéreuses arrachées à la surface de la tumeur. Ce qui requiert un échantillonnage minutieusement sélectionné.
L’examen bronchoscopique
L‘examen bronchoscopique des voies respiratoires est parfois pratiqué. Au cours de cet examen le médecin introduit un tube dans les poumons en passant par la bouche ; il inspecte ensuite chacune des subdivisions du poumon. Quand il aperçoit la tumeur qui fait obstruction il peut, grâce au bronchoscope, en prélever une petite section qui sera examinée au microscope. Des brossages ou lavages des endroits suspects peuvent également être prélevés pour fins d’examen ultérieur.
La biopsie
La biopsie quand il est impossible de rejoindre la tumeur avec le bronchoscope, et qu’il n’y a pas encore de diagnostic ; une fine aiguille est alors introduite à travers la paroi thoracique sous anesthésie locale et dirigée par rayons X jusque dans la tumeur. On y prélève un petit échantillon qui sera examiné au microscope.
La médiastinoscopie permet de préciser la nature de la tumeur
Étant donné qu’il est essentiel de déterminer avec certitude la nature spécifique de la tumeur avant de décider quel est le meilleur traitement, on peut obtenir des renseignements additionnels en pratiquant une petite incision juste au-dessus du sternum et jusqu’à la voie respiratoire (trachée).
On y introduit un tube, qui longe les voies respiratoires, pour aller examiner les ganglions lymphatiques situés près des poumons. Cette intervention s’appelle une médiastinoscopie. Elle peut être suivie d’une biopsie, si les ganglions présentent des signes d’anormalité.
Et finalement quand tous les autres moyens d’établir un diagnostic valable ont échoué, on peut pratiquer une petite ouverture dans la poitrine (une mini-thoracotomie) à travers laquelle on pourra examiner directement la tumeur et en obtenir un prélèvement pour fins de diagnostic du cancer du poumon.
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